Is religious radicalism a threat in Côte d'Ivoire?

New research explores the extent of religious radicalism in Côte d'Ivoire from a regional perspective.

Date: 2015-06-22

Time: 09:00 to 12:30

Venue: Conference room , ISS Dakar , Route de Ouakam , Imeuble Atryum Center , 4ème Etage , Ouakam , map

This closed conference was co-hosted by the Institute for Security Studies and Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).

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Religious radicalism has not affected Côte d’Ivoire like it has other countries in the region, but it is nevertheless not immune to this phenomenon.

This seminar presented the main findings of a study into religious radicalism conducted by the ISS in Côte d'Ivoire. Religious dynamics in Côte d’Ivoire were discussed, focusing on Islam and Christianity, with the aim of explaining the extent of religious radicalism in the country. The links between the Shia Lebanese community in Côte d’Ivoire and Hezbollah were also highlighted.

Presentations on Senegal and Mali provided a regional perspective, showing that the Côte d’Ivoire case cannot be separated from the experiences of the West African region.

The 13th issue of the West Africa Report, which delves into the topic, was launched at the seminar, which was co-hosted with the Open Society Initiative for West Africa (OSIWA).

The seminar was chaired by Deogratias Barakamfitiye, the West Africa Special Advisor of the ISS. Speakers included:

• William Assanvo, Senior Researcher, ISS Dakar
• Issouf Binate, Lecturer, Department of History, Alassane Ouattara University, Bouaké, Côte d’Ivoire
• Félicien Navigué Coulibaly, Lecturer, Department of History, University of Cocody, Abidjan, Côte d'Ivoire
• Bakary Sambe, Lecturer, Centre for Religious Studies, Gaston Berger University, Saint-Louis, Senegal
• Adam Thiam, Journalist, Bamako, Mali

Participants proposed a number of recommandations to reduce the risk of religious radicalism in the region:

• Strengthen the training of religious leaders and create a better framework to monitor the establishment of places of worship and their teachings.
• Monitor the funding of religious associations including the construction of places of worship and religious training schools.
• Improve the understanding of contemporary issues related to religious radicalism so as to prevent the risk of radicalisation in the region.
• Enhance regional cooperation and the exchange of experiences in order to prevent the spread of radicalism.

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Le radicalisme religieux en Côte d’ivoire n’a pas, pour l’heure, pris l’ampleur
 qui a pu être observée dans d’autres pays de la région. Pour autant, celle-ci n’est pas à l’abri de ce phénomène.

Ce séminaire a été une occasion de discuter des principales conclusions de la recherche qui a porté sur trois principaux axes: le radicalisme religieux lié aux courants musulman, le radicalisme religieux lié aux mouvements évangéliques et les liens entre des membres de la communauté chiite vivant en Côte d’Ivoire et le Hezbollah.

La problématique du radicalisme religieux a été ensuite abordée dans une perspective régionale, avec des présentations portant sur le Sénégal et le Mali. La réflexion portant sur ces deux pays a démontré que le cas de la Côte d’Ivoire ne peut pas être dissociée du cadre régional.

Le séminaire a été présidé par Deogratias Barakamfitiye, Conseiller spécial de l’ISS pour l’Afrique de l’Ouest. Les présentations ont été faites par William Assanvo, chercheur principal à ISS-Dakar,  Issouf Binate, Enseignant-chercheur au département d’histoire de l’Université Alassane Ouatara de Bouaké (Côte d’Ivoire), Félicien Navigué Coulibaly, maître assistant au département d’histoire de l’Université de Cocody (Côte d’Ivoire), Bakary Sambe, Enseignant-chercheur au Centre d’études des religions (CER) de l’Université Gaston Berger (Sénégal) et Adam Thiam, Journaliste (Mali).

Au cours du séminaire, les participants ont formulé des recommandations afin de réduire les risques de radicalisation. Il s’agit notamment de:

• Renforcer la formation des responsables religieux et instaurer un meilleur encadrement de l’implantation des lieux de culte et des enseignements qui y sont dispensés.
• Surveiller le financement des associations religieuses notamment la construction d’édifices et des écoles de formations religieuses.
• Renforcer la vigilance dans la compréhension des phénomènes contemporains liés au radicalisme afin de prévenir les risques de radicalisation dans la région.
• Renforcer la coopération régionale dans le cadre de la compréhension, du partage d'expérience et de la prévention de la propagation du phénomène, compte tenu de son caractère transnational.